L'Olea europaea aime les sols pauvres exposés au soleil et peu d'eau le rend heureux.
En hiver, un voile de protection contrera les gelées et l'humidité. Il résiste jusqu'à -15°C.
En Andalousie, les producteurs font la récolte des olives de septembre à décembre. C'est à ce même moment que les greffes sont faites, en coupant les grandes tiges d'un olivier qui a minimum 2 ans.
Celui-ci, est donc né d'une greffe aux recettes andalouses, a 1 an et mesure 120 cm. Il demeure maintenant en France, en aquitaine et a une autorisation de séjour à vie!
Voici ses olives au mois de juin, devenant plus charnues au bout d'une semaine en les observant tous les jours. Qui plus est, si le soleil rayonne sur son chapeau!
Jusqu'à ses 3 ans minimum, le tronc de l'olivier nécessitera d'un tuteur afin de le maintenir en grandissant. Puis, à sa guise, de nouvelles formes de ce tronc se dessineront.
Un bambou est de bonne compagnie!
Au mois de juillet, l'olivier mesure 140 cm, ses branches sont hirsutes et plus touffues,
ses olives d'un vert resplendissant sous les rayons solaires.
Et des toutes petites olivettes continuent de pousser en ce mois d'aôut. La fleur éclot donnant naissance au fruit. Comme si l'olivier se sentait au début du mois d'avril. Soit un décalge de 3/4 mois.
Il est vrai que le climat andalou n'est pas le même qu'en Aquitaine, ceci dit, les saisons ne s'y trompaient pas, jusqu'à maintenant!
C'est là où nous pouvons constater qu'il y a nettement un dérèglement climatique. Moins de soleil, plus de pluie, celle que l'on n'a pas eu à la fin de l'hiver. Plus de vent.
Tout ce qui ne convient pas à notre cher Olivier!
Ceci dit, la nature s'adapte, mais jusqu'à quand?
Les nouvelles branches et feuilles se distinguent de plus en plus par leur couleur plus claire.
L'olivier est en pleine forme, arrosé tous les 3 jours, variant de 1,5L à 2L selon les températures et la présence du vent , qui assèche vite la terre.
Cet olivier a presque 2 ans, et mesure un peu plus de 150 cm.
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